4 mariages pour une lune de miel : un couple criblé de dettes et poursuivi en justice
Le passage du couple dans l’émission de TF1 “Quatre mariages pour une lune de miel”
leur a coûté très cher, au sens propre comme au sens figuré.
En effet, le couple s’est vu refuser l’effacement de ses dettes en partie à cause de son apparition dans le programme.
En juin 2014, Steve et Aurélie s’étaient dit “oui” devant les caméras de TF1. Leur cérémonie était placée sous le thème “chic et strass”.
Mais ce que les téléspectateurs ignoraient, c’est que les deux jeunes croulaient sous les dettes à l’époque.
Comme le rapporte le magazine français Capital, Steve et Aurélie étaient tous les deux
au chômage à ce moment-là, et leur dette s’élevait à 40.994 euros.
Le couple s’est retrouvé dans cette situation suite à des impayés et suite à la faillite de l’institut de beauté d’Aurélie.
La dépense de trop
Incapables de payer une telle somme, les époux ont saisi la commission de surendettement en septembre 2014,
laquelle leur a accordé un délai supplémentaire de deux ans. En 2016, toujours dans une situation très précaire,
Aurélie et Steve ont demandé à ce que leurs dettes soient définitivement effacées.
La commission était prête à accepter leur demande, jusqu’à ce qu’elle découvre que les deux avaient participé en 2014 à la célèbre émission
“Quatre mariages pour une lune de miel”.
Les créanciers ont ainsi pris connaissance de la somme astronomique dépensée par le couple pour sa cérémonie de mariage.
Fraude
Pour leur défense, les deux tourtereaux ont affirmé que la location du domaine – dont le prix s’élevait à 3.478 euros – avait été réglée par le père de la mariée.
Cependant, Aurélie et Steve n’ont pas hésité à ajouter cette somme dans la liste des dettes pour lesquelles ils demandaient l’effacement.
Les juges ont qualifié les faits de “fraude”.
“Mauvaise foi”
Selon les juges, le couple ne cherchait pas à s’en sortir financièrement.
“Il ressort de leurs propres déclarations qu’ils choisissent de ne pas occuper des emplois considérés par eux comme insuffisamment rémunérés,
et qu’ils entendent se maintenir dans une situation de demandeurs d’emploi, significative de leur volonté de tirer profit des dispositions légales protectrices du surendettement.”
Finalement, en janvier 2018, le tribunal de première instance a estimé qu’ils étaient de “mauvaise foi”, et a refusé l’effacement de leur dette. Une décision confirmée en appel en janvier 2020.

Source/ 7sur7